Les trésors du Parc national de la Vanoise
Avec ses 535 km2 parcourus de 400 km de sentiers balisés, le Parc national de la Vanoise déploie jusqu’au domaine des 3 Vallées un territoire peuplé d’une faune et d’une flore remarquables, fait de paysages grandioses parsemé d’une architecture pastorale. Autant de trésors préservés.

Le Glacier de Gebroulaz
Entre alpages et neiges éternelles, les glaciers rocheux de la Vanoise, les plus élevés des Alpes françaises, frôlent pour certains les plus de 4 000 m ! Parmi eux, celui de Gébroulaz se dresse au-dessus de la vallée des Allues et se laisse scruter de près par l’Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique (ONERC). Un géant parmi d’autres, spectaculaires et peu connus.

Les végétaux
Selon la synthèse « Flora Gallica » émise par la Société botanique de France (Biotope éditions), un tiers de la flore française pousse dans le Parc national de la Vanoise ! Soit 1 700 espèces parmi lesquelles la Laîche des glaciers ou le jonc arctique, mais aussi l’Edelweiss protégé, la bruyère carnée ou encore la précieuse Linnée boréale…Pour nous permettre de les reconnaître, le parc a inauguré, en 2019, un premier sentier botanique dans la réserve de la Bailletaz. Espérons que d’autres soient créés !

Les lacs d'altitude
Souvent nés de dépressions creusées par les glaciers, les lacs d’altitude ponctuent de leur couleur émeraude le paysage alpin. Au départ de Courchevel, direction les lacs Merlet et le refuge du même nom, ouvert à l’année. Depuis Pralognan-la-Vanoise, c’est le Lac des Vaches et le chemin de pierre qui le traverse qu’il ne faut surtout pas rater. Émerveillement garanti !

Les réserves naturelles
Des quatre réserves naturelles qui jouxtent le Parc national de la Vanoise, celle du Plan de Tuéda, dans la vallée des Allues, vient de fêter ses 30 ans. Ses 1 112 hectares, répartis entre 1 700 et 3 000 m d’altitude, sont le refuge de près de 400 espèces animales et 545 végétales, dont le rare lycopode des Alpes. Pour en connaître les secrets, il suffit de pousser la porte de la Maison de la Réserve, lieu de savoirs et d’animations autour de la nature.
Les marcheurs silencieux connaissent bien l’émotion éprouvée à admirer au loin des bouquetins et chamois, la joie d’apercevoir un chevreuil et un cerf parmi les Pins Cembro, un lièvre variable fendre la lande, une marmotte se dresser sur les pelouses alpines ou encore la parade printanière d’un tétras-lyre…En portant son regard vers le ciel, on peut aussi s’émerveiller du vol d’un aigle royal ou d’un gypaète barbu, espèces qui font l’objet d’une convention entre le Parc national de la Vanoise et les exploitants des remontées mécaniques des 3 Vallées visant à les protéger lorsque les domaines skiables sont en activité.

Objet d’un inventaire établi entre 2010 et 2013, le bâti du Parc national de la Vanoise affiche une grande richesse. Cette « architecture sans architecte », sobre et ingénieuse, pourrait aujourd’hui servir de modèle pour les constructions bioclimatiques. Toits en lauze ou en tavaillons, murs en pierres hourdées à la chaux ou en pierres sèches… ces habitations de montagne parfois regroupées en hameaux, se dévoilent au détour des sentiers et ont, pour la plupart, perdu leur rôle agricole. Un patrimoine pastoral heureusement préservé.
Crédits photos :
Sylvain AYMOZ / Méribel Tourisme
Fabien Dal Vecchio

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